1. Moyens matériels
L'association ayant perdu la majorité de son matériel de communication dans une inondation, cette année est l'occasion de repenser les outils de communication: planches, panneaux explicatifs, tracts...
J'ai d'abord fait un travail de récupération dans les archives de photos de l'association pour mettre en valeur les travaux qui ont été effectués depuis le début de l'ARCHE. Les premiers résultats ont été partagé spar Yann Kerolleur pendant le confinement sur la page Facebook de l'ARCHE. La série, appelée "REMEMBER", se déclinait en une suite de retour par image sur les évènements importants auxquels l'ARCHE avait participé: commémorations, construction du parvis des Arts, remise de prix, célébrations culturelles ect... Cette initiative a permis de garder le contact avec les membres de l'ARCHE, et d'engager quelques discussions et émulations positives par les commentaires.
Il est intéressant de remarquer, grâce à l'outil qui nous permet de voir le nombre de vues et d'engagements par post, que celui ayant reçu la plus grande approbation est celui portant sur la remise de récompense et la reconnaissance d'Etat du travail de l'ARCHE.
Par la suite, les photos et les informations recueillies devront permettre de réaliser des roll-up illustrés sur Toussaint Louverture, sur l'histoire de l'esclavage, et sur les réalisations de l'ARCHE. Certains rouleaux pourraient également mettre en lumière les artistes et artisans Haïtiens. L'Art touche, et les sentiments complètent et appuient la réflexion dans la décision de s'engager. Des objets d'artisanat, des témoignages de membres de l'ARCHE (storytelling), et des peintures des artistes Haïtiens pourraient aider à rendre plus concret l'altérité haïtienne aux yeux des Français, et ainsi servir l'association.
2. Travail en ligne - site web, chaîne YouTube, Facebook
Un deuxième axe de travail, toujours en partenariat avec Yann Kerolleur consistait en la refonte du site Web de l'ARCHE. Nos réalisations sont disponibles sur ce lien: https://sitearche.wixsite.com/website .
J'ai d'abord découvert le côté administratif de la création d'une association, avec tous les documents qui en justifiaient l'existence:
La déclaration en préfecture
Les statuts se déroulant sous forme d'articles
Le numéro SIRET
Le règlement intérieur
La publication au journal officiel
Mon travail consiste en la création et l'animation de la page "Le pari de la jeunesse et de la formation" du site. Il s'agit de mettre en valeur le travail de la jeunesse au sein de l'ARCHE. J'ai ainsi récolté quelques témoignages de jeunes bénévoles dans l'association et mis en valeur leurs actions à travers des articles. Voici le témoignage de l'un d'eux: "J'ai intégré l'association depuis maintenant près de deux ans. Du haut de mes 21 ans, être bénévole pour cette association qui promeut la culture d'Haïti est réellement enrichissant et source de partage intergénérationnel. L'atmosphère y est accueillante et l'implication de chaque membre de l'ARCHE nous donne à tous et à toutes la détermination et l'envie de faire mieux pour agir à notre échelle au rayonnement culturel de ce beau pays. Chaque jour, je suis d'autant plus fier de l'équipe que nous formons et des efforts que nous apportons pour aider le pays à recouvrir son identité culturelle. Je vous invite à découvrir nos projets et suivre notre actualité sur les réseaux sociaux. N'hésitez pas non plus à vérifier la véracité de mes dires en nous soutenant lors de nos divers événements de par votre présence ! Vous ne serez pas déçus croyez-en mon expérience de bénévole et vice-président actuel de l'association."
Enfin, j'ai tenté de donner de la matière à poster à Yann Kerolleur pour la page Facebook et ai également posté quelques vidéos sur la chaîne Youtube. Cette expérience en ligne m'a permis de réfléchir à une contradiction dans mes propres convictions. Tout en partageant la volonté de faire connaître l'ARCHE au plus grand nombre et en utilisant moi-même largement les outils numériques au quotidien, je reste dubitative concernant la véritable dictature de l'ultra-connexion que le COVID n'a fait que renforcer. Faut-il être toujours en ligne pour exister ? Confrontée à ce paradoxe, il m'a semblé de plus en plus urgent de prendre un temps de réflexion sur ces questions: est-il souhaitable pour l'association de chercher à se numériser? les gens souhaitent-ils diminuer leur temps passé en ligne? Peut-on circonscrire un usage minimal des réseaux sociaux? Quelles autres méthodes alternatives peut-on développer pour communiquer autrement?
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